Le mercredi 24/08 c’est enfin le départ de Rouen des Barges à pédales, d’abord en remorquage puis seul, puis en remorquage jusqu’à Oissel, par Pierrot, accompagné par Roland et son bateau électrique, et des copains que Jorge s’est fait au port pendant ses travaux, dont Guy qui nous attendait à l’amarrage à Oissel. Merci à eux.

D’autres photos à la fin de l’article.

Mais avant il y a eu une sortie test le 14/07, photo sur le site, interrompu pour cause de moteur essence, neuf mais défectueux.

2ème sortie mardi 2/08, entre temps Jorge a réparé, mais il est aussi tombé à l’eau avec son téléphone. Tout s’est bien terminé avec l’achat d’un nouvel appareil. C’est pas tout, il a aussi cassé un moteur électrique, donc nouvel achat, pas le même tarif. Du fait d’un moteur en moins, il n’y avait pas assez de puissance et nous tournions en rond en revenant sans cesse très près d’un bateau du port. Le personnel a fini par craindre pour son bateau et nous a remorqué jusqu’à notre emplacement dans le port.

Bref, tout est prêt pour un dernier essai, concluant, je ne sais plus à quelle date.

Donc 1ère nuit le 24/08 à Oissel à l’amarrage, sur la Seine mais pas dans un port.

« Ya du roulis, ya du tangage » et pas qu’un peu. Les péniches et autres bateaux de croisière, s’en donnent à cœur joie jusqu’à 1heure du matin et recommence à partir de 5H. Nos 2 barges (habitation et pousseur) se chevauchaient, et nous étions cramponnés à nos lits.
Rien n’est tombé, ni nous, ni la vaisselle et autres ustensiles. Pas beaucoup dormi, Jusqu’à ce que Jorge détache le crochet d’attache entre les 2 bateaux, et relève la passerelle qui les sépare, donnant ainsi de la souplesse, ce qui a calmé les mouvements « d’accordéon ».

Jeudi 25/08 on part , tout seul, de Oissel, direction St Aubin les Elbeuf, avec de la pluie, où nous arrivons à la limite de la charge des batteries. Nous avons navigué pratiquement qu’avec le moteur à essence.

Ne me demandez pas : « Et le pédalage alors?  » car en fait l’installation du vélo pour cette activité de petite alimentation des batteries, n’est toujours pas opérationnelle! Donc ce sont des barges mais pas à pédales!

Pas facile pour Jorge de diriger en évitant ou s’éloignant des péniches et bateaux de croisière qui n’en ont rien à faire des petits plaisanciers.

A un moment, je suis au téléphone avec un ami rouennais, quand regardant par la fenêtre je vois des arbres arrivés sur nous, je raccroche en vitesse, me précipite avec la gaffe pour repousser des branches et troncs d’arbre et dans la précipitation je perd mes lunettes qui finissent dans la Seine.! Évidement j’ai une autre paire! mais il lui manquait un verre, que j’ai fait installer à notre première sortie à vélo à Elbeuf!, petite anecdote sans grand intérêt, mais…

Accueil dans le port de St Aubin très chaleureux et cela ne s’est pas démenti tout au long de notre séjour qui a duré plus d’une semaine, pour réparer les dégâts causés par les péniches. Le port est une ancienne écluse, et c’est maintenant un « bras » de la Seine, en cul de sac, donc plus calme car les péniches et autres ni viennent pas, mais il y a quand même les marées dont il faut tenir compte pour partir et revenir.
Petites précisions sur les moyens de propulsions. Il y a 3 moteurs électriques et un moteur à essence, obligatoire entre autres pour passer les écluses et qui sert d’appoint, en cas de difficultés, et surtout sur la Seine avec les péniches etc et les marées.

Après l’écluse de Poses, il n’y a plus de marées

Pour alimenter les batteries pour les moteurs électriques, il y a 2 roues à aube et 3 panneaux solaires qui fonctionnent bien. Le pédalage prévu, c’est de l’appoint! évidement des « gambettes » ne peuvent pas développer suffisamment d’énergie pour faire tourner tout ça.

Nous décidons de partir pour Poses le 31/08. Las! le moteur essence continue de foirer.

On arrive sur la Seine, mais Jorge craint sans ce moteur, il propose de s’accrocher à un ponton et de « bricoler une réparation.

L’arrimage au ponton s’avère très « folklorique » doux euphémisme! Je dois avec la gaffe éviter un rapprochement de ce bloc de béton, plus que dangereux pour les Barges, et en même temps nous y accrocher. Quelle gymnastique!

Bref on repart sur la Seine, mais de nouveau le moteur lâche. Jorge abandonne et nous revenons dans le port!

Fin de ce 1er article, un peu long, désolée.

A bientôt la suite!

Marianne

entre Rouen et Oissel en remorquage
nos accompagnateurs
mon poids fait piquer du nez!